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Entre les profonds barrancos de la Sierra de Guara, creusés patiemment par les eaux de la rivière Vero, se dresse le château - collégiale de Santa María la Mayor, avec à ses pieds le labyrinthique hameau médiéval de la monumentale ville d'Alquézar déclaré Ensemble Historique Artistique.

La roche, l’eau, l’histoire, l’art et les légendes se fondent à Alquézar, formant un univers surprenant, unique, inespéré. Il est possible de voyager dans le temps en parcourant ses étroites rues, et en franchissant les portes de la muraille qui nous parlent des anciennes histoires de maures et de chrétiens...

Alquézar est situé sur l’ultime tronçon du canyon du Vero, environné d'un spectaculaire paysage. C’est une véritable terre promise pour les amoureux de la nature et des sports d'aventure : spéléologie, escalade, randonnée à cheval ou à bicyclette...

En plus des descentes de barranco, il est possible de réaliser de nombreuses randonnées. Nous signalerons particulièrement qu'en partant de la fontaine de Monchirigüel et en descendant par le Barranco de la Fuente, on peut parcourir le dernier tronçon du majestueux canyon du Vero. Suivant un sentier parfaitement préparé, il est également possible de découvrir des fontaines, "azudes", des moulins et des ponts, qui mettent en lumière l'intense exploitation de l'eau de la rivière Vero à son passage vers Alquézar et ce depuis l'époque médiévale.

Depuis Alquézar il est possible de visiter les peintures rupestres de Quizans et Chimiachas.

Mirador 'Sonrisa al viento':

Depuis ce mirador nous découvrons une première vue panoramique sur la monumentale ville d'Alquézar et sur la dernière portion du profond canyon de la rivière Vero juste avant que ses eaux, abandonnant la Sierra de Guara, se faufilent dans les terres fertiles et douces des piémonts.
Du haut de son rocher solitaire bordé de profonds canyons, se dresse la forteresse inexpugnable, érigée par les rois chrétiens après qu’ils aient arraché ces terres aux musulmans au XIe siècle. Au début du IXe siècle, Jalaf ibn Rasid érigea sur la butte un premier château, dans le but d'empêcher que la résistance chrétienne du comté voisin du Sobrarbe pénètre dans la Barbitanya. Ces sierras pré pyrénéennes ont représenté pendant longtemps une véritable frontière entre deux cultures et deux religions. Le nom d'Alquézar renvoie à l'origine arabe de la ville, et dérive du toponyme al-Qasr : "la forteresse".
Après la reconquête par le roi Sancho Ramírez en 1067, il ne fut seulement possible de repeupler les versants situés sur les flancs du château qu’à partir de 1100, lorsque Barbastro passa sous le pouvoir des chrétiens. Le tracé du bourg, adapté aux courbes de niveaux et protégé des rigueurs climatiques, conserve toujours la structure médiévale originelle.

Portail gothique:

La ville d'Alquézar comptait à l'origine trois portes d'accès à l'intérieur de l’ensemble urbain, mais il ne reste de nos jours que le beau portail gothique. Tandis qu'à une de ses extrémités fut érigé un arc en plein cintre, de l’autre côté, on opta pour un arc brisé et couronné par le blason de la ville. Un blason constitué de trois tours et d'un seul château qui nous rappelle l'origine militaire de la localité.
Sous le passage couvert, on trouve un portail de "casa El Médico", qui affiche un des blasons les plus anciens conservés à Alquézar. Il présente une moulure de style gothique et manque d'éléments décoratifs. On peut y observer les barres d'Aragón, un lion rampant et curieusement, la coquille à côté du bâton de pèlerin.
Comme Alquézar a tenu pendant plusieurs siècles une importante place commerciale, recevant des impôts des marchands qui désiraient vendre leurs produits sur la place aux arcades, on fermait toutes les portes du village afin d’éviter qu’on y accède la nuit.

Rue Pedro Arnal Cavero:

Se promener à travers cette rue, anciennement appelée Calle Mayor, nous permet de nous introduire dans l'ensemble médiéval d'Alquézar et de revivre ainsi ce lointain passé. C'est un des trois axes principaux qui parcourent longitudinalement le village, et d'où partent ces rues transversales plus étroites et échelonnées permettant une communication plus fluide vers les différents points du village.
Il conserve encore plusieurs "callizos", ou passages couverts sous les rues, comme souvenir des temps passés où il était nécessaire de profiter au maximum de l'espace limité dans une ville densément peuplée. On dit qu'il était possible de traverser Alquézar d'une extrémité à l'autre sans mettre un pied dans la rue à ciel ouvert.
L'architecture de ses maisons, dans lesquelles s’unissent la pierre, la brique et le pisé, fruit d'une combinaison savante de matériaux utilisés dans les piémonts et dans la montagne, marque ainsi la transition entre ces deux aires géographiques.
Une multitude de détails attendent d'être découverts par des regards curieux et pour celui qui désire se perdre dans ses étroites rues pavées.

Chapelle de Nuestra Señora de las Nieves:

Dans la Calle Pedro Arnal Cavero et un peu avant d'arriver à sa place aux arcades "la Plaza Mayor", se situe un petit ermitage de Nuestra Señora de las Nieves.
Il s'agit d'une seule nef de trois travées coiffées d'une voûte sur croisée d'ogives, dans laquelle est conservé un petit retable de style Renaissance et baroque formé à partir de fragments d'autres retables aujourd’hui disparus.
Sa façade fut édifiée par des tailleurs de pierres au XVIIe siècle suivant les modèles d'architecture religieuse populaire.
À côté de l'ermitage on peut admirer un piédroit appartenant à une ancienne porte aujourd'hui inutilisée et dans laquelle on peut voir des silhouettes de chaussures gravées. Ce fut peut-être l'endroit où se tenait une échoppe d’un artisan chausseur, dont personne ne se rappelle.

Plaza Mayor:

Nous nous trouvons dans le cœur de la ville d'Alquézar, à l'ancienne Plaza Mayor, aujourd'hui appelée Mosén Rafael Ayerbe. Ce personnage, qui fut prêtre à Alquézar au début du XXe siècle, fut capable de créer une nouvelle variété d’amande greffée, mieux adaptée aux conditions climatiques de la zone. Et de laquelle provient la variété d'amande appelée "largueta" ou "desmayo".
Il s'agit d'une magnifique et tranquille place aux arcades. Sous les porches, on trouve des arcades en plein cintre et d'autres à arcs déprimés. En ces lieux, se tenaient les commerçants et artisans qui vendaient leurs produits venus des plaines et des montagnes.
Alquézar obtint le droit de tenir un marché hebdomadaire et une foire annuelle depuis 1528, année où Carlos V approuva la concession à cette ville. Ceci permit à Alquézar de commencer une nouvelle étape de splendeur et d’épanouissement.

Fontaine de Monchirigüel:

Après avoir traversé la Plaza Mayor et pris la rue Calle de la Iglesia, nous suivrons la première rue à gauche, par laquelle on accède à la fontaine Monchirigüel après la descente d'escaliers en pierre.
Il s'agit d'une fontaine construite au XVIe siècle qui, ornée d'éléments décoratifs de style renaissance, porte le blason de la ville d'Alquézar.
De cet endroit on peut profiter d'un spectaculaire point de vue sur la Collégiale, juchée sur la butte calcaire et défiant le vide qui s'ouvre à ses pieds.

Place Cruz de Buil:

A la fin de la rue Calle de la Iglesia, où confluent d'autres rues, se trouve la Plaza Cruz de Buil. C'est par celle-ci que l'on accédera à l'enceinte fortifiée du château collégial, en franchissant la porte blasonnée construite entre le XVe et le XVIe siècle. Depuis les origines de cette forteresse, cet endroit a toujours été le point d’accès au château, puisque le reste est entouré de parois rocheuses calcaires.

Mirador O´Bicón:

Sur la plaza Cruz de Buil nous prendrons la rue Calle Baja, par laquelle on accèdera au mirador O´Bicón. Depuis cet endroit on pourra admirer une superbe vue du dernier tronçon du canyon de la rivière Vero, après qu’il ait traversé les sierras pré-pyrénéennes. On pourra parfaitement apprécier l'union de la roche calcaire aux conglomérats, donnant chacun d'eux naissance à des reliefs très différents, les premiers aux formes découpées et les seconds arrondies.
Les eaux de la rivière Vero s'écoulant dans le fond du barranco furent capables, à d'autres époques, d’actionner les turbines d'une vieille centrale hydroélectrique ainsi que les pesantes pierres du moulin de Fuentebaños, situées en aval.
La rumeur des eaux du Vero, qui se frayent leur chemin entre les grands rochers nous accompagne, tandis que nous profitons de ce magnifique recoin du Somontano.

Eglise paroissiale de San Miguel Arcángel:

Dans une des extrémités de cette localité se trouve l'église paroissiale de San Miguel Arcángel. Sur le lieu d’un temple antérieur qui fut démolit, on commença à construire l'actuel en 1681, construction qui fut achevée en 1708.
Il s'agit d'une œuvre à caractère populaire. Le plus surprenant est la robustesse et la solidité de l'enveloppe, ainsi que le jeu harmonieux des volumes et des petits toits. Tout ceci rend difficile de deviner qu'il s'agit là d'une construction baroque. Au contraire, l'intérieur de la nef est couvert d'une voûte en berceau à oculi, particulier à ce style baroque. La presque totalité des retables et des objets liturgiques qu’elle renfermait furent détruits pendant la Guerre Civile, ce qui explique sa quasi absence de décoration intérieure. Il ne reste que la partie supérieure d'un grand retable de style baroque.

Collégiale de Santa Mª la Mayor:

Le portique qui donnait accès au temple roman est aujourd’hui intégré au cloître. Ses chapiteaux reproduisent les scènes de la Genèse (XIIème siècle). Les murs ont été décorés de peintures murales (XIVXVIIIème siècles).
La chapelle de Santa Ana, ouverte sur le cloître, est le reflet du élange de culture que fut le Somontano au XVIº siècle. En effet sur son portail richement décoré de stuc(enduit imitant le marbre) apparaissent des éléments gothiques, mudéjars et de la renaissance.
Au XVIº siècle, le cloître fut agrandi par la construction de deux étages. Une des pièces où dormaient autrefois les chanoines est aujourd’hui le Musée de la Collégiale qui compte de remarquables pièces.
Un beau portail gothique donne accès à l’église (XVIº siècle). Le temple est complètement dépourvu d’ornement mais toute la richesse décorative de son architecture intérieure se trouve sur les voûtes, en forme d’étoile, sur la nef et sur l’abside polygonale.
Le retable majeur (qui date de la renaissance XVIº siècle) fut conçu comme un véritable tabernacle car derrière l’oculo central (petite fenêtre circulaire)le Santísimo Sacramento était exposé en permanence.
La Chapelle de Lecina ( baroque XVIIº siècle) renferme un magnifique christ roman grandeur nature.
Au XVIIº et VXIIIº siècles la musique avait beaucoup d’importance lors célébrations religieuses et la richesse des sons de l’orgue baroque donna de l’éclat et de la splendeur à la liturgie.

Musée Ethnológique Casa Fabián:

Cette maison-musée d'Alquezar vous propose une visite des dépendances d'une maison du XVIIe siècle (patio, cuisine, chambres, les caves, les écuries et vous conduira dans un passé relativement récent pour comprendre et découvrir la vie quotidienne des habitants du Somontano d'autrefois. 

 

En partant d'Alquézar, vous pouvez faire de différents randonées comme ceux que nous vous proposons ci-dessous:

- Route de Chimiachas
- Route des Pasarelles
- Chemin Naturel du Somontano

Ici, vous pouvez faire aussi d'autres activités telles que l'escalade ou le canyoning.

 

  • Alquézar 1
  • Alquézar 2
  • Alquézar 3
  • Alquézar 4
  • Alquézar 5
  • Alquézar 6
  • Alquézar 7

 

Barbastro a, depuis ses origines au Xe siècle, exercé le rôle de capitale du Somontano ou de la Barbatanya, telle qu’on la nommait à l'époque musulmane.

Sa localisation géographique en a fait depuis lors une capitale administrative, à forte vocation commerciale, rôle qu'elle détient encore aujourd'hui.Il s'agit d'un voyage à travers son histoire, ses personnages et les empreintes qu'ils ont laissées dans la ville.

L'ascension au Monastère d'El Pueyo, un surprenant mirador qui offre une vue spectaculaire du Somontano, ne peut manquer à cette visite de Barbastro. Dans la capitale du Vero, il est possible de prendre le sentier GR 45, à pied ou à vélo, qui nous conduira aux villages de Burceat et Cregenzán.

Ensemble de San Julián et Santa Lucía: 

Cet ensemble monumental représente la porte d'entrée du Somontano. Les dépendances de cet ancien hôpital abritent l'Office de tourisme, point de départ de toute visite, et l'espace du Vin de l'Appellation d'Origine Somontano.
L'église gothique de San Julián fut érigée au XVIe siècle. Elle fut réhabilitée et équipée pour devenir le Centre d'Interprétation du Somontano. Vous pourrez y visionner un diaporama vous invitant à parcourir le territoire du Somontano.

Complexe de la cathédrale:

La Cathédrale de la Asunción est le monument le plus emblématique de la ville. Cette construction ambitieuse du début du XVIe siècle, était à l’origine un projet civil initié par le Concejo Municipal (mairie). Ce temple de grandes dimensions au plan étalé présentant trois nefs de même hauteur, fait naître un espace intérieur diaphane à la fois équilibré et majestueux.
Le retable présente une base historiée en albâtre, une œuvre de Damián Forment et de son disciple Juan de Liceire.
À partir du XVIIe siècle, le temple fut enrichit de nouvelles chapelles. Les deux qui sont situées aux pieds de l'église, se distinguent par leur style baroque du XVIIIe siècle.
La tour se dresse au nord, détachée du chœur de la cathédrale. C’est probablement parce que le minaret de la mosquée fut réutilisé pour servir de clocher après la Reconquête chrétienne, lorsque celle-ci fut consacrée cathédrale.
Au début du XIVe siècle, ce minaret fut démoli et remplacé par une tour médiévale (les murs des niveaux inférieurs présentent une épaisseur de 2 m.). Au début du XVIIe siècle, un corps additionnel vint compléter la tour en guide de contre tour ou tour intérieure. Elle fut bâtie en brique à l'intérieur et en pierres de taille à l'extérieur. La construction de la flèche au XVIIIe siècle lui donna son aspect définitif.
Le son de ses cloches rythmait la vie de la ville. En plus de ses fonctions civiles et religieuses, elle fut utilisée à plusieurs reprises comme tour de guet et refuge.

Cet ensemble comprend le Musée Diocésain, qui abrite une intéressante collection de pièces d'orfèvrerie et d’étoffes, et réunit également de belles sculptures et peintures médiévales.
Les fouilles réalisées à l'intérieur de la cathédrale (Jardin Archéologique) ont mis à jour des restes de la mosquée ( Xe siècle), de l'église antérieure, du cloître gothique, de l'abbaye et du cimetière de la fin du XVIIIe siècle.
À quelques mètres de la cathédrale se trouve le Palais Épiscopal. C'est en 1571, à la suite de plusieurs procès, que Barbastro récupéra son rang de Siège Épiscopal. La ville s'engagea donc à offrir aux évêques une résidence digne de leurs rangs.
L'extérieur répond au type du palais véritablement Aragonais. La tour sur le flanc est une réminiscence des résidences rurales fortifiées, un signe de pouvoir auquel les propriétaires ne voulaient pas renoncer dans leurs habitations citadines.
L'aspect actuel du palais, du portail et des miradors, est le résultat d'un remaniement réalisé au XIXe siècle.

Place de la Constitución:

Au fond de la place, au centre, se dresse la Mairie. La première Casa Consistorial (mairie) fut construite à la fin du XVe siècle sous les ordres du maure Farag de Gali, maître d'œuvre du roi Fernando El Católico.
La construction actuelle, est le fruit d'un profond remaniement en 1950 qui apportera les éléments suivants : le petit avant-toit, les baies ouvertes à l'étage supérieur et le balcon en fer forgé en saillie à l'étage noble. La salle de réunion conserve en partie sa décoration originelle.
À l'origine, l'emplacement de la Casa de las Hermanitas de los Ancianos Desamparados, était occupé par une demeure noble appartenant à la famille Pueyo. Plus tard, il fut le siège du "Casino de La Amistad" (il en existait deux de ce genre au XIXe siècle). Finalement, cette construction fit place à la première maison de Hermanitas, un ordre fondé à Barbastro en 1873 par Santa Teresa Jornet et par le chanoine Saturnino López Novoa par ailleurs historien de la ville.
Pour terminer, le Collège de Los Escolapios, qui existe toujours, fut le premier collège fondé par les Padres Escolapios en Espagne (1677). L'église jésuite, présente un plan en croix latine, avec une coupole sur le transept et une nef longitudinale très haute dotée de chapelles surmontées de tribunes. Les chapiteaux, les pilastres adossés, les moulures et les corniches, nous rappellent le langage décoratif du baroque le plus classiciste. A l’intérieur sont conservées des peintures de l'artiste Francisco Zueras, originaire de Barbastro.
Sur les murs qui donnent sur la rue Argensola, on peut admirer un blason rustique qui rappelle que la ville de Barbastro fit don de ce terrain (jadis une rue) pour y ériger l'église.

Maisons de la Renaissance:

De l'église des Escolapios, on peut accéder à l'ancienne Calle Mayor, qui nous transportera à l’époque de la Renaissance. L'édifice connu comme Casa Latorre ou "Casa Zapatillas" abrite le siège de l'Université Nationale d'Éducation à Distance (UNED).
La façade en brique, la galerie d'arcades et l'avant-toit en bois nous renvoient au modèle des maisons de la noblesse qui se généralisera dans les villes aragonaises du XVIe siècle.
L'avant-toit sculpté en bois du Palais Argensola est l'un des plus monumentaux de ce style. Ceci par la force plastique de sa splendide décoration classique et Renaissance. Les murs de ce palais ont vu naître des " barbastrenses" aussi illustres que le Général Ricardos, un des grands militaires du XVIIIe siècle ou les poètes Lupercio et Bartolomé Leonardo de Argensola, les éminents représentants de la poésie classique de cette époque (XVIe et XVIIe siècle).

Place du Marché:

Desde sus orígenes, esta plaza ha congregado a numerosos comerciantes y hortelanos, pero a diferencia de otras plazas españolas no acogió ningún edificio de poder. Comprar, vender ... éste es el papel de la Plaza del Mercado, en una ciudad de plazas especializadas que ya contaba con una Plaza en el Ayuntamiento y otra en la Catedral, expresiones del poder religioso y civil.
En un extremo se encuentra la Capilla de Santa Ana (siglos XVI-XIX). Junto a ella se encontraba el almudí (almacén destinado para la compra y venta del trigo y de otros granos), lo que hacía que a menudo, el polvo saturase la iglesia.
Las casas más antiguas, con soportales de baja altura y un marcado aire popular, conforman un frente compacto y uniforme. El tiempo y los cambios de gusto que cada época trajo consigo, fueron transformando este escenario para la vida cotidiana de los barbastrenses.
Hacia 1926 vio la luz un proyecto que contemplaba la construcción de edificios de tipo historicista como los Almacenes San Pedro o Casa Calonge (neomudéjar). Finalmente en 1975 se construiría el Centro Cultural Entrearcos en el solar de la casa natal de San Josemaría Escrivá de Balaguer. Inspirado en el estilo tradicional aragonés, fue construido a base de piedra labrada, ladrillo visto, dinteles de hormigón abujardado y teja árabe antigua.

El río, los puentes, las fuentes:

Depuis ses origines, cette place a été le point de rencontre de nombreux commerçants et maraîchers. Cependant à la différence d'autres places espagnoles, elle ne présente aucune institution représentant le pouvoir. Acheter, vendre... c'est le rôle de cette Plaza del Mercado, au sein d'une ville, où chaque place avait une fonction déterminée comme la Place de la mairie ou la place de la cathédrale, expressions respectives du pouvoir religieux et civil.
À une extrémité de la place, se trouve la Chapelle Santa Ana (XVIe-XIXe siècle) qui jadis jouxtait l'"almudi" (entrepôt commercial de blé et autres céréales), ce qui la recouvrait souvent de poussière.
Les demeures les plus anciennes, présentant des porches de faible hauteur et de style populaire très marqué, composent une façade très compacte et uniforme. Le temps et les modes des différentes époques ont marqué et transformé l’environnement architectural de cette scène de la vie quotidienne de Barbastro.
Vers 1926, un projet visant à la construction d'édifices de type historiciste vit le jour: les Almacenes San Pedro ou Casa Calonge (néo-mudéjar). Finalement, c'est en 1975, qu'on construit le Centre Culturel Entrearcos, sur l'emplacement même de la maison natale de San Josemaría Escrivá de Balaguer. Inspirée du style traditionnel aragonais, cette maison est construite en pierre taillée et en brique, avec des linteaux en béton bouchardé et des tuiles arabes anciennes.

Complexe de San Francisco:

La rivière, les ponts et les fontaines. En continuant la calle Argensola, on arrive à la rivière. La rive droite du Vero fut protégée par de grosses murailles sur lesquelles plus tard furent construites les maisons qui l'entourent. Celles-ci, d'une hauteur notable, forment un front compact et solide. L'accès à Barbastro depuis la rive gauche est seulement possible par les ponts qui la relient aux portes de la ville.
Le Pont du Portillo fut construit au XXe siècle du même style que l'antérieur. L'antérieur, en brique, orné de trois yeux, fut détruit pendant la guerre civile. Il datait probablement des environs de 1600.
Le Pont de San Francisco, ainsi que la porte de la ville qui y menait, reçu le nom du couvent de franciscains établis à proximité au XIIIe siècle.
Les trois fontaines publiques situées sur la rive gauche de la rivière Vero, donnèrent leurs noms génériques à la rue qui conduisait à celles-ci. Les fontaines de l'Azud et du Vivero, disparurent avec les travaux de canalisation de la rivière. Il ne reste que la fontaine de San Francisco, une des plus belles d'Aragon. Sa construction fut initiée par le Concejo de la Ciudad (mairie) en 1553. Elle fut construite à un endroit nommé "Fuente de los Frayles", lieu où jaillissait la source. Ses auteurs furent le maître sculpteur Jaques de Guertch qui lui donna ce style Renaissance et le célèbre tailleur de pierre Juan de Araçil. Sa construction dura seulement 5 mois. La pierre très blanche provient des carrières de Fonz.
El Arrabal, était une zone située en dehors des murailles de la médina, qui commença à se développée au IXe siècle, à l'époque islamique. Sur la place San Antonio, adjacente à l'église San Francisco, reposent les vestiges non visibles - pour le moment - de bains publics (Xe siècle), qui présentaient plusieurs salles voûtées et des têtes de lions en guise de jets d'eau.
C'est dans cette partie de la ville (el Arrabal), que le couvent de San Francisco fut fondé, entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, coïncidant avec la période d'expansion des ordres mendiants. Sur la Place de San Antonio, on peut reconnaître le plan de l'ancien cloître et le tracé de ses murs avec les petites fenêtres des cellules, aujourd'hui transformées en maisons particulières.
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'église médiévale subit des transformations et la grande nef fut coiffée de voûtes sur croisées d'ogives étoilées. Déjà au XVIIe siècle, elle fut agrémentée de nouvelles chapelles comme celle des Claramunt, ornée de peintures murales et d'une jolie base d'azulejos de Muel (Zaragoza). On accède à la crypte voûtée par un escalier. Celle-ci possède un banc qui se divise en quinze fauteuils taillés dans la pierre. Sur ce banc était déposé les corps des défunts et les murs de la crypte servaient alors de dossier aux cadavres. Quelques temps après la construction de la crypte, la pertinence de ce système d'enterrement fut controversée puisque les bras de certains fauteuils furent abaissés pour placer les cercueils sur des bancs en bois.
Une petite chapelle, couverte d'une voûte sur croisée d'ogives étoilées de toute beauté, est dédiée à Ceferino Giménez Malla "el Pelé", un honnête marchand de mules, gitan, béatifié en 1997 par le Pape Juan Pablo II.

Puits à Glace de la Barbacana:

Depuis cette partie de la ville on peut accéder au quartier de Saint Jean, où se trouve le Puits de Glace de La Barbacane. Sur les bords de la rivière Vero, sur le flanc de la Barbacane, on a conservé cette construction qui, par sa taille monumentale et son envergure, constitue le meilleur représentant d’une industrie qui a fleuri dans le Somontano entre les XVIème et XIXème Siècles. Dans le Puits, réhabilité et aménagé en centre pour visiteurs, on nous explique la fabrication et la conservation de la glace, l’emmagasinage de la neige, sa distribution et son utilisation, au moyen de reproductions et techniques audiovisuelles.

 

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Le passage des siècles et les cultures ont laissés une trace importante dans beaucoup de villages du Somontano. Dans la cité de Barbastro y en la ville de Alquézar, cet héritage à tant de valeur qu’elles ont toutes les deux étaient reconnues et déclarées Ensembles Historico Artistiques.

Engagées envers leur histoire et leur patrimoine, elles sont une scène construite exceptionnelle à vivre. Les légendes, les histoires et les secrets qu’elles cachent sont leur âme et leur coeur. Elles sont toutes les deux un point de départ idéal pour commencer à connaître le Somontano.

 

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