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La municipalité de Lascellas-Ponzano souhaite la bienvenue au visiteur qui entre dans le Somontano, après sa traversé du grand  ravin ouvert par la rivière Alcanadre.

Le cours encaissé de la rivière à cet endroit, a par le passé rendu impossible  sa mise à profit pour l’irrigation, liant les gens des rives aux terres non irrigués dédiées à la culture céréalière et plus récemment à la vigne.

Mais cette inaccessibilité des corniches rocheuses a aussi favorisé la présence de certains oiseaux en voie d’extinction ou très vulnérables, comme le vautour percnoptère, l’aigle royal ou le Grand-duc d’Europe, joyaux de la nature qui sillonnent librement le ciel du Somontano. 

Lascellas est connu pour son usine à horloges de tour qui, par le passé établissaient le rythme de la vie dans beaucoup de villages du Somontano et plus récemment il a été ajouté à la liste de villages qui accueillent de prestigieuses Caves Appellation d’Origine Somontano.

L’église paroissiale, bien que rénovée au XVIIIe siècle est d’origine médiévale, ce qui est parait évident de l’extérieur, par la rondeur de ses murs et les modillons (éléments en petits blocs) qui supportent la corniche d’origine et à l’intérieur, par la voûte en berceau brisé qui couvre l’unique nef. Sur la porte sont reproduits les motifs de la symbolique astrale, propre aux constructions civiles du XVIIIe siècle.

Aux alentours du village se trouve l’ermitage de San Miguel, du début du gothique, rectangulaire et au chevet droit, avec une couverture en bois  à deux pans, soutenue par d’épais arcs brisés en forme carrée. Sa porte est décorée de pointes de diamants.

Près du chemin de transhumance qui montait vers les Pyrénées on trouve le petit Ermitage de San Antón (XVIIe siècle), saint patron des animaux domestiques, lié aux traditions  pastorales. C’est un excellent belvédère du Somontano. Il tomba en ruine à l’époque où la transhumance est abandonnée. L’ermitage, oeuvre d’origine médiévale, qui a été reformé aux XVIe et XVIIe siècle, a été récemment récupéré et le chemin est de nouveau parcouru par les cyclistes et les randonneurs.

Le 8 décembre est matérialisé une promesse de remerciement à la Vierge pour avoir sauver le village de la peste qui le menaçait: c’est la Procesión de los Descalzos (Procession des Pieds Nus). 

 

  • Lascellas 1
  • Lascellas 2
  • Lascellas 3
  • Lascellas 4
  • Lascellas 5

 

La rivière a depuis l’antiquité favorisait le développement des villages de cette partie du Somontano, où les colonies d’êtres humains se sont succédées depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. Ibères, romains, musulmans, seigneurs et vassaux...

Castillazuelo est l’un des villages du Parc Cultural de la Rivière Vero qui comme peu d’autres, invite à voyager dans le temps, dans la nature et dans ses potagers, nous montrant l’immense valeur de l’eau et l’ingéniosité des hommes pour en tirer partie. Le village offre aujourd’hui de nouveaux services touristiques et des équipements culturels modernes, l’agriculture et l’élevage y prospère et l’activité industrielle y est vigoureuse.

Le premier village grandit à l’abri de la forteresse médiévale qui donnes son nom au village et qui domine la vallée depuis les hauteurs rocheuses connues sous le nom de « Lugar Alto » (lieu haut), un point stratégique de premier ordre. Il dut y avoir à cet endroit une tour de guet islamique, qui une fois le lieu conquit par les aragonais fut fortifiée. On réutilisa quelques unes des dépendances islamiques et on dressa un petit temple roman. Au coeur de la roche sablonneuse, on creusa des tunnels, des passages, des réservoirs pour le grain. De son passé historique il reste à peine les ruines de la battisse qui une fois transformée, avait servie de résidence aux seigneurs de Castillazuelo jusqu’à l’époque moderne.

Mais le village actuel sur la terrasse fluviale du Vero, fut érigé au XVIe siècle. En 1531 les seigneurs de Castillazuelo firent construire 26 habitations pour y accueillir de nouveaux habitants, au pied du château, de l’autre côté de la rivière, à un endroit qu’ils appelèrent Santa María de La Puente ou Castillazuelo el Bajo.

Sa structure urbanistique est différente de celle des autres villages du Somontano: les rues s’articulent en forme de croix, à partir de la Place Centrale où se trouve l’église paroissiale de San Salvador (XVIIIe siècle). Elle possède une seule nef, couverte par une voûte à arêtes, dont les arcs sont décorés simplement en plâtre selon la tradition mudéjar.

L’ancien quartier sur le flanc de la colline (Ro Bario) et le nouveau village qui s’agrandit de manière régulière et bien planifiée communiquaient entre eux grâce à un svelte pont à un seul arc.

Ce pont conduit au Centre d’Interpretation de la Rivière Vero, où l’on nous explique les différents usages historiques de la rivière et les principaux habitats que l’on peut y trouver.

Le Centre d’Interprétation de la Rivière Vero est le point de départ et d’information de 3 sentiers qui possèdent un balisage directionnel et interprétatif et qui parcourent les endroits les plus attractifs de la municipalité, entre les collines et la rive. La meilleure période pour les parcourir sont les mois de printemps et d’automne.

Castillazuelo célèbre ses fêtes autour du 6 Août, la fête de San Salvador. Le 1er mai venus en pèlerinage au monastère de El Pueyo.

 

  • Castillazuelo 1
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  • Castillazuelo 3
  • Castillazuelo 4
  • Castillazuelo 5
  • Castillazuelo 6
  • Castillazuelo 7

Ce village qui appartient à la municipalité de El Grado, se trouve à 632 m. D’altitude. Coscojuela est érigé sur le flanc d’une colline, ces rues présentent donc un grand dénivelé. 

Il se trouve près de la voie qui va vers les Pyrénées et les origines de la ville romaine de Monte Cillas lui sont liées. Les restes d’établissements romains correspondent à l’époque impériale, et perdurent jusqu’au Déclin de l’empire romain, IVe siècle après J.-C. Un important lot épigraphique des siècles I-II après J.-C se trouve en partie dans l’ermitage de Nuestra Señora del Socorro. 

On a aussi conservé, au musée de Huesca un ensemble d’enterrements chrétiens tardifs, avec des stèles sépulcrales en mosaïque. Les mosaïques, aux tesselles de couleurs variées, représentent des morts ainsi que des légendes épigraphiques. Il existe une relation évidente entre le style des communautés chrétiennes africaines et ces sépultures. Cependant, les exemplaires de Coscojuela sont moins fidèles aux prototypes africains que ceux du Levant ou des baléares. Leur uniformité indique un court moment d’utilisation, entre 305 et 383. L’une des stèles correspond à un presbytère. 

À l’extrême Est de ce petit village, se trouve la paroisse, dédiée à Saint Michel Archange. Ce temple, bien que construit au XVIe siècle, subit d’importantes reformes durant les premières décades du XXe siècle: on ouvrit une porte en arc ; les voûtes, comme celles en croisée d’ogive, furent décorées de nervures fines aux formes courbées et très dynamiques; le haut choeur, à l’air moderne et auquel on accède par un escalier en colimaçon, contribua à transformer l’espace intérieur du temple. La combinaison de matériel utilisé, (pierre, brique, pierre de taille), ainsi que l’existence d’ouvertures bouchées sur plusieurs de ses murs, sont des indices des nombreuses modifications qu’a connues la construction du temple au cours des siècles.

 

  • Coscojuela de Fantova 1
  • Coscojuela de Fantova 2
  • Coscojuela de Fantova 3
  • Coscojuela de Fantova 4
  • Coscojuela de Fantova 5
  • Coscojuela de Fantova 6
  • Coscojuela de Fantova 7

La municipalité de Hoz-Costean se compose des localités de Montesa, Hoz de Barbastro, Salinas de Hoz, Costean et Guardia (aujourd’hui abandonné), elles sont toutes situées près de la Sierra de Salinas. Sur ces flancs, les terrasses arrachent à la colline des morceaux de terres où furent plantés des oliviers et des amandiers. 

Le vignoble gagne du terrain sur les collines des alentours de Montesa, village des alentours de Barbastro, qui se trouve à un endroit privilégié à plus de 500 m. d’altitude.

Au bout de l’unique rue et face à une maison noble du XVIIIe siècle ornée du blason des Pano, se trouve l’église paroissiale de San Millán. Le matériel utilisé uniformément sur le mur nord et la racine gothique de la décoration de la porte (aux fines moulures, aux beaux corbeaux et aux fines baguettes inspirées des formes gothiques) nous font penser que l’église est d’origine médiévale. Elle fut reformée au début du XVIe siècle, à en juger par la facture des nervures de la croisée, la simplicité du tracé des voûtes, les corbeaux de soutient des nervures ou le profil légèrement brisé des voûtes. À l’intérieur, nous trouvons un espace simple et aux proportions harmonieuses, dans lequel les voûtes en croisée d’ogive sont à l’honneur. 

Montesa célèbre ses fêtes en l'honneur de San Martin, le 11 Novembre.

 

  • Montesa 1
  • Montesa 2
  • Montesa 3
  • Montesa 4
  • Montesa 5

 

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